Les États-Unis sont classés parmi les pays à économie dominante. C’est une vaste Nation aux ressources naturelles et humaines importantes. Des millions d’administrations et d’entreprises y sont installées et proposent plusieurs offres d’emplois.
Le faible taux de chômage du pays entraine de nombreuses immigrations. Trouver un emploi n’est pas difficile en terre américaine, mais il faudra se conformer vis-vis de la loi. Ceci passe par la possession d’une autorisation de séjour à long terme. Entre demande d’autorisation de travail, permis de travail, ou encore titre de séjour, découvrez ici les différentes démarches permettant de travailler sur le sol américain.
Quelle pièce pour résider à long terme aux États-Unis ?
Pour un citoyen né aux États-Unis, le problème de permis de séjour ne se pose point. Il dispose déjà de la nationalité américaine et ceci à vie. Ce dernier peut donc travailler dans son pays sans autorisation spéciale. Les ressortissants des autres pays qui sont embauchés par une institution ou entreprise américaine doivent disposer d’une autorisation de séjour. Celle-ci couvre sur le long terme et permet l’exécution légale du travail.
Le visa américain est un document officiel délivré par l’ambassade qui est présenté avec le passeport pour accéder au territoire. Il est également appelé autorisation de séjour et possède une durée de validité fixe, selon le type. Le titulaire du visa doit quitter le territoire américain avant l’expiration de la pièce. Plusieurs types de visas américains sont disponibles et demandés en fonction :
- Du but du séjour ;
- De la profession et de la personnalité du demandeur ;
- De la durée du séjour.
Chaque type de visa américain possède une procédure spécifique à entreprendre et un coût fixe d’établissement.
L’autre pièce qui accorde plus de légitimité à une résidence en terre américaine est le « Green Card ». C’est une autorisation de séjour à vie qui est délivrée aux titulaires de visa assidus. Un détenteur de n’importe quel type de visa résidant sagement aux États-Unis peut postuler à cette carte. Ceux qui ont eu affaire à la Justice minimisent leur chance d’obtention de ce sésame.
Quel visa pour travailler aux États-Unis ?
Contrairement à un citoyen résident américain, il ne suffit pas d’avoir une offre d’emploi pour débuter un travail. Le travailleur étranger doit non seulement disposer d’une autorisation de travail, mais celle-ci doit succéder à l’obtention d’un visa.
Pour travailler aux États-Unis, il lui faudra demander un visa de type H-1B. Il est dédié aux personnes qualifiées et spécialisées dans différents domaines puis employées par une entreprise américaine. C’est le visa de travail le plus convoité en raison des nombreux avantages qu’il génère. Des millions de personnes sont à l’affût de ce type d’autorisation de séjour chaque année. Plusieurs d’entre elles sont tout de même recalées vu le nombre du quota.
En effet, la limite fixée par les autorités est de 65.000 visas de type H-1B par an. Ce nombre s’avère très peu face à la foule de demandes. C’est dans cette optique que 20.000 visas H-1B supplémentaires sont prévus par le Congrès américain.
Ces derniers sont réservés aux étudiants étrangers titulaires d’un MBA dans une université américaine. Des tirages au sort comme « le loto visa américain » peuvent également augmenter le nombre annuel du visa.
En tout état de cause, le nombre total de visas H-1B délivrés ne doit pas déstabiliser l’économie américaine. Il doit être limité afin de protéger les travailleurs américains. Pour être éligible à ce type de visa, il faudra toutefois remplir quelques conditions et disposer de certaines compétences.
Qui est éligible pour le visa de type H-1B ?
Créé dans le but de permettre aux entreprises américaines d’embaucher des professionnels, le visa H-1B nécessite diverses conditions. Il est uniquement délivré aux employés « qualifiés » et « compétents ».
Plusieurs fonctionnaires de différents domaines peuvent donc y postuler. Il s’agit essentiellement des ingénieurs, des chercheurs, des économistes, des médecins, des informaticiens, des avocats, des comptables, des ingénieurs…
Il est impossible pour les stagiaires de postuler à ce type de visa. Le type d’autorisation de séjour pour ces derniers est le visa J-1. Pour postuler au visa de type H-1B, il faut être :
- Détenteur d’un Bachelor US obtenu dans une université accréditée de spécialité compatible à la fonction à occuper ;
- Détenteur d’un diplôme étranger équivalent au Bachelor US de spécialité compatible à la fonction à occuper ;
- Détenteur d’un certificat attestant la capacité physique et psychologique à exercer la fonction à occuper ;
- Détenteur d’attestations certifiant des expériences professionnelles nécessaires pour occuper la fonction ;
- Détenteur d’un contrat de travail signé avec une entreprise américaine.
La dernière condition est importante dans la mesure où c’est l’employeur qui fait la demande de visa pour son employé. Certains professionnels dépourvus de diplôme peuvent également postuler au visa. Le Service de l’immigration américaine remplace une année d’étude par trois années d’expérience professionnelle dans ce cas. Il faudra cependant que l’entreprise américaine qui embauche puisse remplir quelques exigences.
Ici l’employé doit être qualifié et embauché pour un travail spécialisé. Il doit également être rémunéré sur la base de la rémunération américaine pour ce poste particulier. Notons que les baccalauréats de certains pays comme la France et la Suisse sont considérés comme une année de collège.
Quelles sont les caractéristiques du visa du type H-1B ?
Le visa H-1B possède une validité de 3 ans, renouvelable une fois. Il permet à son possesseur de résider et de travailler pour une entreprise sur le territoire américain. Une extension d’un an est accordée au titulaire du visa ayant fait une demande de « Green Card ». C’est également le cas pour un détenteur ayant fait une demande de « Labor Certification ».
Cette pièce délivrée aux travailleurs méritants permet de résider sur une très longue période aux États-Unis. Les demandes de ces deux pièces doivent être faites un an minimum avant l’expiration du visa pour bénéficier de l’extension. Les 12 mois d’extension sont considérés comme la durée maximale de délivrance des pièces demandées.
Le visa H-1B est l’un des types de visas qui font le moins dépensé le postulant. En effet, l’entreprise embaucheuse a le devoir de sponsoriser son employé. Ceci passe par le payement des frais d’établissement par la firme. Outre les frais de demande du visa de ce type (405 dollars), la société doit débourser 500 dollars à l’Immigration. Ces frais supplémentaires sont payés lors du dépôt de la requête au dit service.
Dans le cas d’une procédure rapide (2 semaines), la société embaucheuse doit recruter un personnel juridique, ici un avocat. Celui-ci aura la lourde responsabilité d’accélérer le processus d’obtention du visa. Sa rémunération est généralement comprise entre 2.000 et 3.000 dollars. Les frais supplémentaires de demande accélérée s’élèvent eux à 1.000 dollars.
Le processus rapide nécessite beaucoup d’argents, mais est plus avantageux sur le temps que le processus normal. Dans le cas normal, le retour pour la demande de visa vient après deux ou trois mois. Il peut être aussi et souvent un résultat négatif.
Comment obtenir un visa de type H1-B ?
Contrairement à d’autres types de visas, la procédure d’obtention du H-1B n’est pas engagée par le postulant. C’est à l’entreprise qui embauche d’enclencher cette démarche. Toutefois, il est du ressort du professionnel qualifié de rechercher les entreprises américaines et de candidater pour un poste. Après acceptation de la requête par l’entreprise, un contrat de travail est signé à distance.
L’employé devrait dès lors commencer par envoyer les différentes pièces nécessaires à l’employeur pour l’établissement du visa. C’est uniquement à partir de ce moment que l’entreprise démarrera le processus d’obtention du visa H-1B que voici :
- Obtenir l’approbation de la labor condition application pour le Departement of Labor (DOL) ;
- Remplir le formulaire I-129 du service de l’immigration américaine ;
- Déposer les pièces d’établissement du visa (copie du diplôme, autorisation professionnelle, contrat de travail signé, certification d’aptitude au travail) de l’employé à l’Immigration ;
- Envoyer le formulaire « Notice of Approval I-797 » à l’employé si la demande est approuvée.
Après réception, l’employé doit remplir le formulaire puis prendre rendez-vous à l’ambassade américaine de son pays. Il doit se rendre à cet important entretien avec les références des formulaires I-129 et I-797. Le rendez-vous permet de régler les derniers détails, à la prise d’informations supplémentaires et à la vérification des pièces. C’est à cette dernière étape qu’il s’assurera de la future possession du permis de séjour.
Le visa une fois délivré est posé sur le passeport et donne le top pour le départ en terre américaine.
Quels sont les débouchés du visa de type H-1B ?
Très convoité et disponible pour peu de personnes, le visa H-1B est à rechercher en début d’année. En effet, le quota annuel est souvent atteint en quelques semaines seulement. Il est donc recommandé de faire la demande dès les premiers jours du dépôt de dossiers. Outre sa fonction de rendre légitime la présence sur le territoire, il permet également et surtout de travailler. D’autres avantages s’offrent aux détenteurs de ce visa. On note :
- La possibilité de faire des aller-retour aux États-Unis tout au long de la période de validité du visa ;
- La possibilité de faire une demande de séjour permanent « Green Card » à partir de ce visa ;
- La possibilité d’emmener sa femme et ses enfants de -25 ans avec lui aux États-Unis (ils auront le visa H-4 et ne peuvent pas tout de même travailler là-bas) ;
- La possibilité de changer d’employeur en effectuant une demande de transfert à BICS ;
Ce sont autant d’avantages que génère l’obtention d’un visa de travail américain H-1B. Ce type spécifique de visa est réservé à une classe donnée et nécessite des compétences et l’application d’un processus spécifique.